Cyber-criminalité

C’est peut-être votre voisin de pallier, un étudiant que vous croisez tous les jours ou même ce jeune retraité avec qui vous avez discuté à la boulangerie. Un cybercriminel n’a pas d’étiquette et peut se cacher derrière n’importe quel visage. Il est vrai que certains pays autoritaires cachent un nombre assez conséquent d’individus qui souhaitent atteindre une certaine liberté financière sans suivre le système et s’attaquent à des groupes ayant de l’argent à « distribuer ».

Le cybercriminel peut gagner beaucoup d’argent (plusieurs millions) en s’attaquant à des groupes ayant pignon sur rues, mais ils peuvent aussi s’attaquer aux plus faibles en falsifiant des identités ou en récupérant des numéros de cartes bancaires par quelque subterfuges dont ils ont le secret.

Certains cybercriminels passent à l’action pour l’argent alors que d’autres le font pour l’amour du jeu. Dans une existence où l’isolement se fait de plus en plus pressant, le fait de passer les barrières technologiques et accéder au coeur d’un site gouvernemental redore l’estime de soit et les brigands se lancent parfois dans des concours à celui qui aura fait le coup le plus brillant.

Même si le premier leitmotiv des cybercriminels reste l’argent et qu’en tant que tel, les dégâts qu’ils pourraient commettre n’engagent que des sommes d’argent plus ou moins conséquentes, parfois leurs exactions peuvent avoir des conséquences humaines. Le fait de bloquer un hôpital ne serait-ce que quelques heures par exemple ne sera pas exempt de répercussions dramatiques.

Enfin, la cybercriminalité se veut parfois le garant du plus faible. Les bandits agissent parfois en Robin des bois en neutralisant les services informatiques d’organisations qu’ils trouvent injuste. Le groupe Anonymous est l’exemple le plus flagrant de cette mouvance.

Qu’il soit motivé par le jeu, par l’appât du gain ou par le goût de la justice, le cybercriminel agit avant tout de façon anonyme et dans un monde globalement connecté, il demeure difficile d’identifier les responsables d’une attaque.